Comprendre la dysplasie chez le chien

Un peu d'anatomie...

La dysplasie de la hanche ou dysplasie coxo-fémorale est une pathologie ostéoarticulaire qui touche l’articulation de la hanche chez le jeune chien.

 

Pour mieux comprendre cette pathologie il faut comprendre ce qu’est la hanche et comment elle fonctionne.


L’articulation de la hanche, aussi appelée coxo-fémorale est une articulation synoviale qui met en communication le bassin avec le fémur. Plus précisément c’est la tête fémorale du fémur qui va s’emboiter au niveau de l’acétabulum du bassin. 

 

 

 

Le bassin d’un chien est composé d’une partie droite et d’une partie gauche. Les deux s’unissent au niveau de la symphyse pelvienne qui s’ossifie durant la croissance du chiot. Chaque demi bassin est composé de 3 os :

  • Un ilium
  • Un ischium
  • Un pubis

 

Le bassin est donc composé de 6 os. Les 3 os de chaque demi bassin vont s’unifier et se souder au niveau de l’acétabulum. Cette cavité va pouvoir accueillir la tête du fémur pour former l’articulation coxo-fémorale.

Lorsque le chien grandit son cartilage de croissance s’ossifie. Pour les os concernés nous pouvons noter qu’ils se soudent à l’âge de :

 

  • Acétabulum : 6 mois
  • Ilium : 24 à 36 mois
  • Ischium : 10 à 12 mois
  • Tête fémorale : 9 à 12 mois

 

La hanche est une articulation de type sphéroïde, c’est-à-dire qu’elle peut effectuer des mouvements rotatoires de grande amplitude. A l’inverse du genou, par exemple, qui lui ne réalise presque que des mouvements de flexion/extension.

 

 Afin que la hanche ne se luxe pas au moindre mouvement, de nombreux muscles et ligaments vont la maintenir gainée. Nous pouvons citer les muscles iliaques, grand psoas, tous les fessiers, l’obturateur interne et externe, les jumeaux, le carré fémoral et l’articulaire de la hanche. Le ligament rond unit la tête fémorale directement à l’intérieur de l’acétabulum. Le ligament accessoire limite les mouvements d’abduction des deux hanches. Comme pour toutes les synoviales, une puissante capsule articulaire vient englober toute l’articulation. Tous ces moyens d’union permettent une stabilité, un renforcement et une motricité optimale de la coxo-fémorale.

 

 

Ainsi lorsque le chien marche nous allons observer des mouvements combinés :

 

  • Quand il avance son membre (protraction) : la hanche effectue une flexion accompagnée d’une abduction et d’une rotation externe. 
  • Quand il étire son membre vers l’arrière (rétraction) : la hanche effectue une extension accompagnée d’une adduction et d’une rotation interne. 
croissance des os de la main humaine
croissance des os de la main humaine

Définition de la dysplasie

La dysplasie est un terme général qui signifie trouble du développement. C’est une pathologie qui peut toucher tous les tissus, tous les organes et même à une échelle plus petite, toutes les cellules de l’organisme. Ainsi la partie concernée aura un développement qui ne se fera pas normalement. Cette anomalie peut se réaliser après la naissance, durant la croissance mais également durant le développement embryonnaire. Ainsi en fonction du tissu touché et de la gravité de la lésion, l’individu pourra décéder prématurément ou développer des symptômes divers et variés.  

La dysplasie de la hanche correspond donc à une anomalie de développement de l’articulation coxo-fémorale. Elle se produit après la naissance, durant la croissance du chiot. Son origine est une laxité excessive des structures ligamentaires qui englobent la hanche. La hanche a alors un aspect normal mais elle est plus souple que chez d’autres individus. Avec le temps cette laxité va avoir un effet délétère sur toutes les structures de la hanche. Tel un boulon desserré, il va y avoir du jeu et des frottements irréguliers au sein des structures de l’articulation. Elles vont s’user, se déformer et créer de fortes douleurs chez le chien. On observe alors l’apparition d’arthrose précoce dans l’articulation, de dégradation du cartilage articulaire, d’ostéophytes et de luxation du fémur.   


Hanches saines
Hanches saines

Pour mettre en évidence un diagnostic de dysplasie on peut alors observer plusieurs éléments concernant la hanche :

 

  •   La laxité des structures de la hanche. Les ligaments qui la soutiennent présentent une laxité excessive, ce qui s’observe par un fémur qui ne s’emboite pas correctement dans le bassin. En effet chez certains individus, la laxité est telle que le fémur peut se luxer et sortir complètement de son logement avec l’acétabulum. 
  • La forme de la tête du fémur. Elle n’est pas parfaitement lisse et ronde. En effet chez les chiens atteints de dysplasie on peut observer une tête fémorale aplatie avec des irrégularités sur tout le pourtour du bord articulaire.  Le contact avec l’acétabulum ne sera pas fluide mais anarchique.
  •  La forme de l’acétabulum. Comme pour la tête du fémur, elle peut être aplatie. La cavité n’est alors plus assez creusée pour que le fémur soit correctement logé.

 

Un chien atteint de dysplasie peut présenter une ou plusieurs de ces caractéristiques. 

 

Les causes de la dysplasie

 

 

La dysplasie de la hanche a des facteurs héréditaires et congénitaux. En effet, certaines races de chiens sont plus sujettes que d’autres à être affectées par cette pathologie. Ainsi beaucoup de chiens de taille moyenne tels que les retrievers, tous les chiens de bergers, les bouviers mais aussi certaines races géantes telles que le Cane Corso ou le Montagne des Pyrénées sont plus susceptibles de développer des anomalies de la hanche durant leur croissance. Ces anomalies sont inscrites dans leur patrimoine génétique, leur ADN code pour des gênes en lien avec la laxité excessive des hanches. Pour ces individus la pathologie est héréditaire.

Cependant elle n’est est pas forcément congénital. La majorité des chiots ne présentent pas de problème de hanches à la naissance. Elles sont saines et fonctionnent normalement. C’est au cours de la croissance que les lésions vont apparaître, accompagnées de troubles locomoteurs. Pour certains individus les hanches sont tellement laxe qu’elles se luxent dès la naissance, c’est donc congénital.    

 

Ainsi les facteurs environnementaux vont avoir un impact énorme sur le développement pathologique de la hanche et l’apparition de douleurs locomotrices. Parmi les facteurs principaux nous pouvons citer :

  •   L’alimentation ; des carences alimentaires, des nutriments de basse qualité, un excès de sucre ou de graisse, la présence de produits chimiques (additifs, colorants, conservateurs, pesticides…), des excès de certains minéraux (tel que le calcium) participent au développement anarchique de la hanche.
  •    L’activité physique ; un excès d’activité physique peut nuire au développement de la hanche par excès de choc et usure prématurée des structures. Mais un manque d’activité est tout aussi délétère. Une articulation doit fonctionner pour se développer normalement, sinon elle s’ankylose. Un chiot doit se promener régulièrement !
  •     Les contraintes de l’environnement ; les chiots qui évoluent en permanence sur des sols glissants, utilisent beaucoup les escaliers, sautent trop souvent, sont plus sujets à développer des anomalies de développement de la hanche. 
  •    Le surpoids ; malheureusement cette maladie se rencontre bien trop régulièrement chez le chien. C’est un facteur très aggravant pour la dysplasie des membres. 
  •     La race ; même si plusieurs races sont concernées par cette pathologie, certaines races de chiens auront une probabilité plus importante de présenter des symptômes de dysplasie, c’est notamment le cas du Berger Allemand !
  •     La stérilisation. Les hormones sexuelles ont une influence sur le développement de tous les tissus du corps. Une stérilisation trop jeune provoque une immaturité des tissus mous et donc une laxité supplémentaire. Pour stériliser une chienne il faut au minimum attendre ses premières chaleurs mais attendre la fin de la maturé du corps reste un choix préférable, c’est-à-dire entre 18 et 24 mois. 
  •      La génétique. Comme vu précédemment, la génétique explique la laxité au niveau des hanches. La reproduction de chiens ayant de la dysplasie augmente le risque de voir la descendance présenter les mêmes symptômes. Plus un animal présente une dysplasie élevée, plus le risque de transmettre ses gênes défectueux et d’avoir des chiots touchés par cette pathologie est grand. Ainsi il est préférable d’exclure de la reproduction les animaux présentant des signes de dysplasie. Or pour certaines races, la dysplasie est tellement ancrée dans le patrimoine génétique, que quasi tous les individus présentent une qualité articulaire de la hanche médiocre. C’est notamment le cas pour les Bergers Allemands ! Il est donc impossible aux éleveurs de reproduire des individus avec des hanches parfaitement saines. Seront sélectionnés, ceux présentant des hanches « pas trop mal ».

 

Le diagnostic

 

 

Actuellement le seul moyen de dépistage de la dysplasie coxo-fémorale est une radiographie des hanches.

 

Cet examen se réalise sous anesthésie générale. Le chien est placé en décubitus dorsal, les fémurs sont décoaptés, tirés vers l’extérieur puis vers le bas. Le but de cet examen est de mettre en évidence une laxité ou un remaniement osseux des surfaces articulaires du fémur et/ou de l’acétabulum. 

 

 

Pour être recevable cet examen doit absolument être réalisé sous anesthésie générale. Lorsque le chien est sédaté il n’a plus de réaction neuro-musculaire de protection, le corps est complètement relâché et les fémurs peuvent être correctement positionnés.

Une fois le cliché radiographique pris, le vétérinaire va calculer l’angle que forme le fémur avec l’acétabulum, appelé angle de Norberg Olsson. Chez un chien indemne de dysplasie cet angle doit être supérieur ou égal à 105°. En dessous, il est le signe d’une laxité au niveau des fémurs. Une lettre est attribuée aux deux articulations de la hanche. Un chien A est indemne de dysplasie tandis qu’un chien E est atteint d’une sévère dysplasie.

 

Il est également possible d’observer des zones d’arthropathies tout autour de l’articulation. 

 Lorsque que la radiographie est faite dans un but de dépistage pour les éleveurs, il est préférable d’attendre la fin de la croissance de l’animal, soit aux environs de 12 mois. Il est également plus sûr de réaliser cet examen lorsque la chienne n’est pas en période de chaleurs. En effet, la hausse des œstrogènes durant cette phase accroit la laxité des tissus mous, ce qui augmenterait la laxité des hanches sur cette période mais ne serait pas représentatif d’une dysplasie. Dernièrement, certaines études scientifiques démontrent que cela n’a pas d’effet. Dans le doute autant réaliser l’examen de dépistage entre deux cycles hormonaux. 

 

 

Même si la radiographie reste le seul examen recevable pour mettre en évidence une dysplasie, elle présente des limites dans son taux de réussite. Le positionnement très précis de l’animal, le matériel utilisé ainsi que la lecture du cliché radiographique par le vétérinaire sont des facteurs qui peuvent amener à des résultats faussés. Certains praticiens réalisent cet examen sans anesthésie générale ou sur des chiots de quelques mois seulement. Dans ces cas, les résultats ne sont pas valables. Ainsi sur un même chien il est possible d’avoir un chien de type A, puis le lendemain un chien de type B !  

 

Lorsque le chien présente des symptômes de dysplasie avérée et qu’il en souffre, il n’y a pas de limite d’âge pour réaliser la radiographie. En effet si l’animal doit être opéré, le chirurgien se servira de la radio pour savoir par quel moyen procéder. 

Cet examen est alors nécessaire pour les éleveurs, mais il n’est pas obligatoire ! Pour valoriser leur élevage et rassurer les futurs adoptants des chiots qu’ils font naître, les éleveurs testent en général tous leurs reproducteurs.  La qualité de la hanche est ensuite inscrite sur les papiers officiels du chien (LOF). Ainsi on peut avoir une vue d’ensemble sur toute une lignée de chiens et exclure de la reproduction ceux qui présentent des anomalies de la hanche. En général les individus A et B sont gardés tandis que les autres sont exclus.

 

 

Même s’il paraît relativement inoffensif, cet examen présente des risques. Tout d’abord celui de l’anesthésie générale, qui comme toute anesthésie n’est pas sans risque ! Ensuite il peut aggraver l’état de la hanche d’un chien. En effet, durant l’examen, les hanches sont luxées volontairement et sous anesthésie générale ! Les muscles et les tendons n’assurent plus leur rôle de gaine et de protection de l’articulation lorsque l’individu est sédaté. Sur un animal présentant un développement normal de la hanche, cela présente peu de risque.

Mais sur un chien ayant une hanche de qualité médiocre mais ne présentant aucun symptôme cela peut avoir de graves répercussions. Le corps, par un mécanisme naturel de protection, avait crée des compensations (contractures musculaires, report de poids, tensions dans les ligaments, verrouillages des autres articulations…) pour protéger les hanches et permettre au chien de vivre normalement. En tirant dessus lors de la radio, il est possible d’aggraver d’un coup l’état de la hanche. Un chien sans souci locomoteur peut alors présenter une réelle boiterie après le dépistage et être obligé de se faire opérer de la hanche suite à cela.

Il est alors important de bien réfléchir avant d’aller faire diagnostiquer son chien par cet examen. Si vous n’êtes pas éleveur ou ne souhaitez pas faire reproduire votre animal, il n’y a aucun intérêt à faire cette radiographie. Il en est de même pour un chien présentant une démarche asymétrique avec quelques douleurs, une légère boiterie ou des boiteries intermittentes. Le risque, pour ces individus, est d’aggraver les symptômes. Certaines personnes ne souhaitent pas opérer leur chien mais traiter la dysplasie par des médecines douces et naturelles, il n’est alors pas nécessaire de réaliser cet examen.

 

Comme dit plus haut, le seul examen « valable » pour diagnostiquer une dysplasie est la radiographie. Or grâce à une palpation manuelle et des tests de mobilité, une personne compétente peut tout à fait évaluer la qualité de la hanche du chien. Tous les ostéopathes et normalement les vétérinaires peuvent vous dire de façon relativement précise si les hanches sont abimées ou pas. Ainsi il peut être intéressant de prévoir au moins deux consultations d’ostéopathie durant la croissance, chez les races prédisposées, pour détecter des signes de dysplasie puis prévoir des soins de prévention et une hygiène de vie adéquate.

 

 

angle de Norberg Olsson
angle de Norberg Olsson

Le traitement

 

Il existe différents traitements de la dysplasie de la hanche. Le choix va dépendre de la gravité des symptômes chez l’individu.

 

 

On distingue différents traitements chirurgicaux : 

 

 

L’ablation de la tête fémorale est la technique la plus rencontrée et la moins onéreuse. Elle consiste à sectionner la tête fémorale et de laisser cicatriser le chien comme ça. L’absence de frottement articulaire diminue fortement les douleurs ressenties mais l’animal ne retrouvera jamais une locomotion normale et de l’arthrose se développera forcément dans « l’articulation ». 

 

 

La prothèse de hanche. Dans ce cas la tête fémorale est sectionnée mais le chirurgien pose une prothèse de hanche. Les résultats sont limités car beaucoup d’animaux font des rejets du matériau et de plus c’est une intervention très onéreuse. Cependant quand elle réussit, c’est celle qui fonctionne le mieux sur le long terme ! 

La triple ostéotomie du bassin (TBO) consiste à fracturer le bassin en croissance à trois endroits, afin d’augmenter la couverture de l’acétabulum sur le fémur. Cette chirurgie se réalise chez le jeune chien aux alentours de 5 à 7 mois.  

La symphysiodèse est une intervention chirurgicale qui consiste à bruler une partie de la symphyse pelvienne du chiot pour provoquer sa soudure précoce et augmenter le recouvrement de l’acétabulum sur les fémurs. Elle se réalise chez le très jeune chien (avant 16 semaines) et nécessite donc une radiographie de dépistage très jeune, avant même que l’animal ne développe de symptôme. C’est donc une chirurgie préventive des chiens à risque !

La chirurgie n’est pas le seul moyen de traiter une dysplasie de la hanche. Elle est une bonne solution pour les chiens qui souffrent énormément. On décidera d’opérer l’animal en fonction de son âge, de son activité physique mais surtout en fonction de la boiterie et de la douleur ressentie. Les ressources financières du propriétaire peuvent être également être un motif limitant la chirurgie. Il faut garder à l’esprit que c’est un animal que nous soignons et non une radiographie ! Ainsi un chien présentant des hanches de type C ou D peut tout à fait vivre normalement. Même si sa locomotion ne sera pas parfaite, ses hanches ne le feront pas souffrir outre mesure et il ne serait pas opportun de le faire opérer. A l’inverse, un chien avec des hanches de type B peut énormément souffrir. Les boiteries peuvent être accentuées chez un individu en surpoids et hyper actif. Dans ce cas une chirurgie sera la meilleure option.

 

Un animal dysplasique peut ne pas avoir de symptôme durant une bonne partie de sa vie, voir toute sa vie. Ainsi beaucoup de chiens arrivent à l’âge de 8 ou 9 ans et présentent des formes d’arthrose de la hanche en lien avec une dysplasie. Pour la grande majorité il n’est pas nécessaire de les opérer. Les soins par ostéopathie et physiothérapie restent un choix judicieux et donnent d’excellents résultats sur les chiens dysplasiques ayant développé de l’arthrose. Le but n’est pas d’enlever l’arthrose formée ni de diminuer la laxité des fémurs mais de redonner de la fluidité à l’articulation. De la graisser en favorisant la sécrétion d’acide hyaluronique. De faire relâcher les contractures musculaires du dos et des membres en leur redonnant de la souplesse et de l’élasticité. De manipuler les compensations articulaires qui se sont mises en place sur le reste du corps. Par ses manipulations, l’ostéopathe peut faire diminuer le seuil de douleur perçu par l’animal. L’hydrothérapie et l’action d’électrodes vont pouvoir augmenter la masse musculaire des postérieurs et gainer l’articulation des hanches et donc limiter leur laxité.

 

 

Une bonne hygiène de vie permet également de préserver les hanches. Marcher de façon régulière et adaptée en fonction de l’état du chien. Surveiller la prise de poids. L’excès pondéral est un facteur très aggravant de la dysplasie de la hanche. Donner une alimentation saine et équilibrée avec des nutriments de bonne qualité pour renforcer les articulations. L’ajout de compléments alimentaires par chondroprotecteurs est intéressant également pour préserver le cartilage des articulations. Eviter les contraintes traumatisantes de l’environnement comme sauter en voiture, courir après une balle ou trop utiliser les escaliers. Favoriser un endroit au chaud sur un coussin ergonomique pour les faire dormir. Masser son chien. Et bien sûr le chouchouter en lui donnant beaucoup d’amour pour qu’il se sente en sécurité et qu’il ne soit pas stressé. 

Pour Conclure

La dysplasie de la hanche est une pathologie que l’on rencontre malheureusement trop souvent. Elle est un véritable problème lorsqu’elle provoque de fortes douleurs chez le chiot en pleine croissance. Lorsque la marche devient un combat pour ces individus, la chirurgie doit être envisagée. Pour les autres, qui ne développent pas ou peu de symptôme, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure. Beaucoup de propriétaires paniquent et culpabilisent d’avoir des chiens aux démarches chaloupées ou boiteux de temps en temps. Mais dans ce cas la vie de l’animal n’est pas en jeu. Pour ces individus, des soins préventifs et la mise en place d’une bonne hygiène de vie suffisent au chien à avoir une vie normale.

 

Et pour les futurs propriétaires ne souhaitant absolument pas être confrontés à ce genre de problème, renseignez vous bien sur la race de chien que vous souhaitez acquérir et ne prenez pas des animaux prédisposés à la dysplasie de la hanche.    

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